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Dans quel état d'esprit etais-tu après la sortie de votre nouvel album ?
On a fait une longue tournée américaine qu'on a beaucoup apprécié, qu'on a même été triste de terminer, et on est venu directement en Europe. C'est un peu différent, on a joué dans des stades et là on joue pour un festival, ça va être assez différent.
Le show de ce soir va-t-il comporter beaucoup de chansons du dernier album ?
Non, pas vraiment. Il y'aura un petit peu de tout.
Les chansons du nouveau disque conviennent mieux à un environnement
plus
confiné, plus intime. Notre tournée
américaine, c'était surtout pour le nouvel album, alors que
là on va faire de tout. Vous allez entendre nos grands tubes, enfin,
s'il y'en avait ce serait ça.
En novembre dernier à Paris, on a pu assister à un concert
relativement calme, avec une grande attention portée à la
justesse technique. Est-ce-que ce soir on aura le droit à un
concert du même genre ?
Non, ce sera le contraire. Quand on fait un concert devant notre public, dans un cadre plus intime que dans un festival, on est dans notre environnement, on peut explorer des choses un peu plus subtiles, esayer d'autres chemins et donc également travailler les projections, les lumières. Sur un festival, on ne sait pas à quoi s'attendre, c'est le contraire. On ne peut pas jouer trop longtemps comme ça à fond, mais c'est intéressant quand même, ça équilibre les deux côtés.
Quels sont les musiciens qui jouent avec toi ce soir ?
Il y'a Robin Finck qui joue de la guitare, Dany
Loner qui joue ausi de la guitare, de la basse et du clavier. Nous trois
plus Dillon qui est notre nouveau batteur et puis il manque Charlie Clouser
qui doit être quelque part en train de boire une bière, on
espère
d'ailleurs qu'il sera avec nous ce soir sur scène.
Jouez-vous dans les festivals pour élargir votre public ou pour retrouver votre public ?
L'attrait d'un festival, c'est qu'on va toucher un public qui n'est pas habitué à Nine Inch Nails et ça c'est un défi pour nous. C'est l'occasion pour nous de toucher des personnes qui ne viendraient pas spontanément à un concert de Nine Inch Nails. L'autre truc, c'est que nous sommes dans une période difficile avec notre maison de disque parce que nous estimons qu'elle ne fait pas assez la promotion de notre disque et donc ça nous intéresse de nous montrer à des gens qui ne nous ont jamais entendu. On a été obligé de faire la tournée américaine en nous débrouillant, par nous-mêmes, sans avoir été vraiment aidés, et MTV et la radio ne nous passent quasiment jamais.
Quels sont vos projets futurs ? Avez-vous des projets de B.O. ?
Pas vraiment. J'aimerais bien faire une BO de film, pas seulement assembler des chansons mais écrire de la musique. Seulement, ça prend beaucoup de temps, il faut un projet précis, c'est pas si évident que ça. On va bientôt travailler sur un DVD de la tournée américaine, on espère vite bosser dessus, et on a un projet de disque "acoustique". On a fait un spectacle pour une radio, moi je jouais du piano, Robin de la guitare et on a pensé que ça sonnait beaucoup mieux que ce qu'on aurait cru. On ne va pas attendre cinq ans, parce que d'ici là on sera peut-être mort, qui sais ?
Est-ce-que vous vous amusez en tournée ? Est-ce-que vos rapports se pasent bien ?
Des fois, pas tout le temps. Sur scène on prend beaucoup de plaisir à être ensemble. Entre les spectacles, des fois ça va bien, des fois ça va mal. On s'entend bien entre nous, mais entre les spectacles, on a plutôt tendance à faire chacun ce qui nous plaît. Il n'y a pas d'animosité en tout cas.
retranscrit par gReenBeaver