ArticlesThrasher
magazine : trasher
numéro : xx 1990
intitulé : -
langue : français [voir la version anglaise ici]
source : the nin hotline
note : traduit de l'anglais par adx pour alteration 2.0

TRASHER - SANS TITRE
par steve martin

Nine Inch Nails est la chaleur d’une psychosexuel envers la froideur d’une grosse agression rythmique. NIN est une ravissante juxtaposition d’imagerie et d’énergie construite sur une fondation entremêler de répulsion et de désir. Nine Inch Nails est un type de Cleaveland nommé Trent Reznor.

Le premier album de Nine Inch Nails, Pretty Hate Machine, est le fruit de 2 ans de labeur. La premier piste, Head Like a Hole, marie une dérision plaintive et petit bourgeois avec des distorsions de guitares perçantes, Sin et Down in it marchent sur la corde raide de la soumission et de la dégradation. The Only Time et Something I can never have distillent la frustration sous une forme tangible.
C’est une chose personnelle”, dit Reznor de Pretty Hate Machine. “Je vois beaucoup de gens qui sur-analyse tout ça, me demande si j’ai eu des vies sexuelle et personnelle réellement tourmentées… ce n’est pas le cas, rien d’extraordinaire. Je n’ai sans doute jamais été la personne la plus heureuse au monde. Les quelques années précédentes ont été un peu plus sombre que le reste. Le prémisse de ce disque est un état des lieux personnel de ce qu’il y avait dans ma tête à ce moment. Et c’est un état des lieux sincères. Je devine que ça c’est toujours passé de cette manière. Pas que je sois Mr. Déprime ou que je ne souris jamais. Il y a juste une part de moi qui a émergé récemment, ou que j’ai accepté, et qui a été la principale inspiration pour ces chansons. C’est ce que j’ai trouvé et que je pouvais exprimé le mieux. Les 10 titres de Pretty Hate Machine offre une gamme variée d’émotion, une part d’humanité qui distingue Nine Inch Nails de ses pères électro/industriels”.
J’ai approché la chose de cette façon”, explique Reznor. “Je ne voulais pas finir comme le groupe industriel de base, grognant et chantant Satan. C’est pas ça Nine Inch Nails. J’essaye de juxtaposer une sorte de vie ou de sincérité avec une musique rude, choses qui d’habitude ne vont pas de paire. Tu n’entendrais pas Ministry traiter de ces choses là. Ce n’est pas voulu pour être dans la vaine de Skinny Puppy, beugler que le monde est merdique. Ce n’est pas politique, ça n’a pas trait au grandiose. C’est plus introspectif. Le déclin et l’effondrement intérieur se sont imposés comme mes motivations à ce moment là”.

Écrit, arrangé et programmé exclusivement par Reznor, PHM fut un projet personnel jusqu’a sa phase de production ou Trent du faire place commune avec les co-producteurs Jhon Fryer [Love & Rockets, Cocteau Twins], Flood [Depeche Mode, Erasure], et Adrian Sherwood et Keith LeBlanc, remixeurs des TackHead...
“Je suis content de la manière dont cela s’est déroulé”, dit Reznor. “Bien que le fait de travailler avec tous un tas de gens  tende à tourner autour du pot, comme une démarche à reculons pour ce qui est de faire un disque. Dans des circonstances idéales, si j’avais des musiciens que je pense compétent et qui pourraient collaborer avec moi à un niveau équivalent, les choses seraient plus faciles. Je pourrais écrire des chansons plus rapidement et ce serait probablement plus excitant. Ca serait sympa d’avoir un apport de gens que tu respectes”.
“La façon dont je compose…, il n’y a personne pour rebondir sur mes idées. Ce n’est pas comme un groupe. J’ai approché la chose en connaissance de mes outils et de mes limites. Je suis un joueur de guitare merdique, mais c’est mon style et c’est comme ça que ça sera. Idem avec la basse et quoi que ce soit d’autre. Le chant a été fait en une prise. J’ai essayé de créer un sentiment très minimal”.
“Je pense que quelquechose qui met à l’écart NIN des autres groupes du genre c’est que, même si j’essaye d’éviter la chose, je finis toujours par écrire une chanson pop. De plus, mon point de vue est différent du leurs. Je ne dis pas que c’est mieux, juste différent. Ce que je fais, c’est prendre une chanson et l’arranger, plutôt que d’élaborer un groove et chanter par dessus”.

Reznor à désormais assemblé une jeune et impressionnante formation live: Chris Vrenna [batterie], Richard Patrick [guitare] et Nick Rushe [claviers].
“Je ne suis pas dans la position de celui qui peut se permettre d’offrir 500 balles par semaine à quelqu’un pour répéter”, dit Reznor. Je prends donc des gars jeunes et malléables qui, en gros, veulent bien faire ce que je veux qu’ils fassent, mais tout en développant eux aussi la chose. Le seul contexte dans lequel j’ai pu travailler avec eux a été, “ca c’est les chansons, ça c’est vos partitions, apprenez-les”. Quand je me mettrais au prochain disque, on verra bien ce qui sera dans l’air. Je ne vois pas cela devenir une démocratie. Jamais”.



traduit de l'anglais et retranscrit par adx pour alteration 2.0