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magazine : spin
numéro : mars 1992
intitulé : nine inches of love
langue : français [version anglaise ici]
source : the nin hotline
note : traduit de l'anglais par adx pour alteration 2.0

 

SPIN - NINE INCHES OF LOVE
par jim greer

La nouvelle Orléans, ville du déclin institutionnalisé, semble en premier lieu à contre courant de ce que peut être la musique industrielle. On pourrait penser que les adeptes de cette musique bruyante, avant-gardiste, énergétique et technoïde prendrait pied dans un lieu moins nostalgique, rétrograde et décrépit pour brancher leurs câbles informatiques. Mais en roulant dans la résolument high-tech Sony 2600ZM (ou peu importe) de Trent Reznor, en passant devant les gracieuses vérandas de Garden District (“c’est la maison de Anna Rice – Et l à, c’est la demeure ou le vampire Lesta vivait”) ainsi que dans le vibrant quartier français, on peut ressentir ce coté sombre de la Nouvelle-Orléans, presque un charme gothique.. Et bien que Reznor ne soit pas vraiment ce poète obsessionnelle et tourmenté que l’on dépeint parfois, cette face de la Nouvelle-Orléans semble plutôt bien lui correspondre. Chose surprenante au milieu de toute cette déchéance, il y a une profonde chaleur et une réelle qualité de vie dans cette ville. Ceci trouvant également son analogie dans le caractère de Trent Reznor. Comme dans sa musique. Chose que je ne m’attendais pas de trouver avant de venir ici.
Mais je n’étais pas vraiment sur de ce a quoi m’attendre. J’étais partit a la recherche du moteur caché du phénomène “industriel”, musique brassant le heavy-metal et le rap dans les banlieux de tout le pays. Petit a petit, et sans se faire remarque des grands médias nationaux, l’industriel est devenu une musique de référence pour toute une partie désabusée de la jeunesse américaine. Et ceci, incognito, chose du en partie au fait que ce n’est pas un phénomène urbain et en partie du fait que le genre est été, dans le passé, largement descendu par les critiques mainstream comme… et bien, comme moi !

Ce qui je pense n’était pas une bonne idée, n’est-ce pas ? Pour moi, c’est toujours ce qui arrive lorsqu’une forme de musique devient populaire en dépit du manque d’attention de la critique. Et c’est précisément ce qui s’est passé avec la musique industrielle en général, et avec Nine Inch Nails en particulier. Ce projet, celui d’un seul homme, Trent Reznor (26 ans) est en ce moment le carton du mouvement industriel. Le groupe a sortit un premier album, Pretty Hate Machine [1989], qui s’est vendu a quelquechose de l’ordre du demi-million d’exemplaires, chose incroyable pour un groupe issu d’un label indépendant. Mais quand Pretty Hate Machine est sortit, nous n’en avons pas parlé dans Spin. Je ne les avais même pas vu jouer live avant Lolapallooza, moment à partir duquel je fut totalement convertit au culte du groupe. Avec leur fantastique rock futuriste, NIN a éclipser le reste du festival, les têtes d’affiche Jane’s Addiction y compris. Les membres les plus âgés du public s’essayaient à de timide comparaison avec les Stooges ou les Who des débuts, les autres, les moins de 30 ans, se contentant juste de réalisé que ça assurait complètement.
Vous devez donc vous dire que Reznor devrait avoir une petite idée de la manière dont tout cela est arrivé. Je veux dire, quel genre de personne achète les disques de NIN, quel est le type de personne qui écoute de la musique industrielle ? Il fallait voir les slammers au Lolapallooza  lever le point en l’air et s’époumoner sur Head Like a Hole [“Head like a hole / Black as your soul / I’d rather die than give you control”]. Ca serait pas le nouveau heavy-metal ?
“Je vois ce que vous voulez dire”, dit un reznor songeur, descendant lentement une Bud. “Et d’une certaine manière, je suis d’accord pour dire que l’effervescence autour de ce petit sous-genre est en train de grossir significativement. Je pense que les gens perçoivent Nine Inch Nails comme le fer de lance pop de tout ça, la porte vers des groupes industriels plus obscures ou plus légitimes. Mais je ne pense pas que le genre soit dans son ensemble suffisement solide. Pour moi, il n’y a pas assez de bon groupes industriels pour le moment pour donner l’impulsion a quelquechose de vraiment important. Si je regarde les groupes qui mon influencé au moment ou je faisais l’album, comme Ministry, soit ils n’existent plus, soit ils ont muté vers quelquechose de différent. Ce dont je n’est rien contre, mais ça reste loin de ce qui pouvait me stimuler au départ”.

Encore que toute discussion sur le sujet dépend de la définition personnelle que l’on veut bien donner au terme ambigu d’”industriel”.
“Avez-vous remarqué que quand vous étiquetez un groupe de groupe “industriel”, beaucoup d’entre eux ont peur ?”, demande Trent avec un large sourire. Euh…ouais. “Bon, je ne pense pas que le terme s’applique à nous mais, pour moi, la raison pour laquelle ces gens ne sont pas à l’aise se trouve dans la connotation rattachée au terme lui-même : Throbbing Gristle, Test Dept, des groupes avec lesquels NIN a tres peu de choses en commun”.
C’est quoi l’industriel alors ?
"En gros, je définirais ça comme une dance music un peu plus dure, un peu plus rude, avec une boite a rythme, définitivement. Peut être avec des vocaux distordus. J’étais un fan de tous ces trucs là. J’étais le genre de gars à acheté les disques de chez Wax Trax quand je faisais Pretty Hate Machine. J’ai toujours aimé les trucs basés sur ordinateurs, ou tu peux relier la technologie à la musique. C’était frais, quelquechose de nouveaux qui n’aurait pas pu arriver auparavant. Et j’aime toujours ça aujourd’hui, même sachant que c’est devenu mainstream et que tu peux t’acheter une boite à rythme pour 500 balles, et que tout le monde sur terre à un ordinateur et un séquenceur. Car je pense qu’il y a toujours de grandes voies qui n’ont pas été explorées et qui sont… comment dire… une façon de faire ce truc auquel j’adhère et dans lequel, manifestement, beaucoup de personnes adhérent elle aussi. Je veux dire, je suis vraiment fan des vieux David Bowie, de Led Zepellin ou n’importe. Mais je ne veux pas d’un groupe qui essaye juste de sonner de la même façon, pour la bonne et simple raison que ça a déjà été fait. Je n’ai jamais aimé les Beatles. Si t’as un groupe du type “guitare-basse-batterie-chant”, essayes de faire quelquechose de différent avec au lieu d’essayer de sonner comme tous les autres groupes qui utilisent le même équipement et jouent les mêmes accords.”
“Je pense que le lien que je peut avoir avec tous ces groupes dit “industriel” réside dans le fait que j’aime l’énergie qui s’en dégage. J’ai toujours aimé le fait que ce soit électronique, mais sans être Thompson Twin. Pas non plus vers ce quoi Devo est allé. Il avait juste quelquechose de cool”.

Il est clair que le genre de musique industrielle que Nine Inch Nails produit n’est pas vraiment similaires à ces morceaux impersonnels et déshumanisés qui excitent la plupart des détracteurs du mouvement industriel. Mais il est certain que ce qui fut initialement étiqueté “industriel”, les travaux lourds, expérimentaux et indansables de véritables animaux de nuit comme Throbbing Gristle, Test Dept et SPK, a muté à un point ou aujourd’hui, comme le dit Trent, “si tu demandes à un type au hasard, dans un concert, de te cité un groupe industriel, ça ne sera pas Throbbing Gristle. Ca sera Ministry, Front 242, Meat Beat Manifesto, nous”. Et même avec ces paramètres plutôt carrés, la généralisation peut être dangereuse. Alors qu’un grand nombre de métissage semble apparaître – des membres de tel groupe formant un side project avec ceux d’un autre [“Eh les mecs, j’ai amener mon disque, et si on jamais”] – la frontière de ce qui est considéré comme industriel est sans cesse repoussée.
La scène industrielle est totalement atomisée. En ce moment, il existe un nombre incalculable de groupes qui pourraient être étiquette comme tel. En réalité, n’importe lequel qui utilise des instruments que Jimi Hendrix ne reconnaîtrait pas. Et cependant, presque aucun qui voudrait qu’on leur appose cette étiquette. L’industriel est devenu ce genre de terme insignifiant et fourre-tout que fut la new-ave à une époque. Mais toute cette diversification à élargit l’attrait même de la musique et, comme si de rien n'était, à  renforcé son identité. “Tout genre que ce soit est condamner à s’élargir et donc à se batardiser dans de nouvelles formes s’il veut rester en bonne santé”, dit Reznor.
Alors comment, étant donné toute cette vivacité, l’attrait populaire qui ne pouvait être ignoré et l’innovation musicale, comment les médias mainstream ont-ils pu rater ça ?
“Pour moi, je pense qu’il y avait plusieurs éléments qui, des le départ, allait à l’encontre de cette reconnaissance médiatique”, commente Reznor. “L’un d’entre eux est que la musique électronique n’a jamais eu de légitimité. Moi, j’oublis ça à chaque fois que je monte sur scène. Ou est le putain de problème ? Tu prends cette mentalité là de dire “c’est mauvais”. Bon, d’un autre coté, beaucoup de musique électronique est mauvaise”.
“Pour chaque groupe qui, pour moi, a quelquechose à dire, comme Ministry ou Meat Beat Manifesto, il y en a 2 fois plus qui ont compris la formule de la musique industrielle : des lignes de basse répétitive en 16e note, un chant hargneux, habituellement des cris inaudibles sur l’horrible condition du monde ou des messages sombres pour disserter sur comment les choses peuvent être merdiques”
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“Front Line Assembly est l’exemple type du groupe dont… je ne peux pas écouter la moindre chanon. C’est juste monotone, ennuyeux, de la merde ininspirée. Et ils sont beaucoup plus traditionnels et beaucoup plus représentatifs de la musique dite “industrielle” que ce que NIN peut être”.

Une autre raison dans le  manque de reconnaissance mainstream se situe probablement dans la composition même du public industriel. Le temple de cette musique se trouve bien loin de celui des médias.
“Ouais”, acquiesce Reznor. “Étrangement, notre popularité ne se situe pas autour des grandes villes. L’un des régions ou nous avons le plus de succès est Salt-Lake City. Putain, qui pourrait penser qu’il y ait quelquechose là-bas ?! On est comme Bon Jovi à Salt-Lake City ! Ma théorie sur tout cela, et je peux me tromper totalement, est que, quand tu prends une région comme Salt-Lake City ou Tulsa ou n’importe quel endroit au milieu de nul part, j’ai trouvé que les gens que j’y ai rencontré étaient vraiment plus “spé” que quiconque à New-York, L.A ou San Francisco. Car il n’y a rien à foutre et ils… c’est… je pense que quand tu trouves un moyen de te rebeller, tu t’y engouffre à fond, tu vois, car leurs mormons de parents leurs tiennent la dent dure. L’isolation, être au milieu de nul part… les gens deviennent vraiment timbrés. On c’est même retrouver dans des conneries de cultes sataniques à la con…”
Hmm, des “cultes sataniques à la con” ?
“Disons que c’est un peu spécial quand tu fais un concert quelque-part et qu’il y a un nombre disproportionné de types, backstage, qui discutent sur “comment ils peuvent être des sorcières”. Et encore, ça, ça va. “Eh, vos gars veulent sortir après le concert ?”, “Ouais, ou ça ?”, “Ben, y’a un endroit génial. Y’a cette vieille église abandonnée ou ce retrouve tous ces cultes satanistes”. C’est pas “allons au bistrot d’ à coté”. C’est plutôt du genre “allons faire un tour et sacrifions une vache”.  Putain, merde, c’est la dernière des choses à laquelle tu t’attends. Et il t’assure que tu dois être dans ce trip là. Il y a quelqu’un qui vient vers moi pour me dire, “le promoteur est en train de dire à tout le monde que tu es un mage noir”. Pour moi, je pense que de longues périodes de solitude te rende incroyablement dérangé. Ils cherchent des moyens de se rebeller, j’sais pas”.

Est-ce cela que leur donne la musique industrielle ?
“Et bien, ouais… je pense, du fait que ce ne soit pas légitimisé. Et par légitime, j’entends que Spin et Rolling Stone ne s’y soient pas intéressé. C’est donc “cool” pour eux”.
On est en train de mettre tout ça en pièce alors ?
“Possible. Peut être que j’ai été le pire rouage dans tout ça. Le fait d’emmener cette musique sur une grande tournée, la faire découvrir aux gens et faire que ce ne soit plus jamais leur petite possession privée”.

Quasi-directement après Lolapallooza, Reznor a honoré l’offre de Axl Rose d’ouvrir pour Guns’n Roses pour quelques concerts dans des stades en Europe. L’expérience tourna en “l’un de la longue série de mauvais calculs que j’ai pu faire avec ce groupe”, dixit Reznor. Les différences le public traditionnel de heavy-metal et celui de l’industriel ont été douloureusement mis en exergue au cours de cette union malheureuse.
“Les gens venaient juste d’entendre parler de nous là-bas carte notre disque venait simplement de sortir. Notre label américain n’a diffusé l’album là-bas que 2 ans après sa sortie aux USA. Au départ, j’étais du genre à me dire: “Bon, on à fait le Lolapallooza et ça a bien marché, ça nous a été bénéfique. Qu’elle est la différence ?”. Disons que c’était une grosse différence. C’était la pire des situations. C’était nous, Skid Row, Guns’n Roses. J’aime bien ce que fait Guns’n Roses. Skid Row, en revanche, est l’exemple type de ce que je n’aime pas dans le “spandex-rock”. Des poseurs, de la merde. Je les détestes. On fait donc la première partie. Première chanson, les gars sont là du genre: “Ouais, y’a un groupe sur scene”, et doucement, ils réalisent que nous ne sommes pas Skid Row. Deuxième chanson, “ok, ces types ne sont pas Skid Row et je crois que j’ai entendu un synthétiseur”. 3eme chanson, “On a définitivement entendu un synthétiseur. C’est de la merde. Ces mecs sont des pédales, allons leur botter le cul”. Il y a quelquechose de tout a fait singulier dans le sentiment que tu peux éprouver en voyant 65000 personnes en train de te faire un doigt… une terreur intense pris le dessus. En un mot, ca craignait…”
De là, les choses se sont rapidement précipitées…
“J’ai simplement décidé de faire passer a cette foule la pire heure de toute leur vie. Le moment ou c’est devenu marrant est quand j’ai vu une saucisse voler sur scene au concert en Allemagne. Mais on est sortit indemne de scène. Un autre moment triste lors de ce oncert était vers la fin du set quand j’ai vu ce pauvre gars avec un t-shirt NIN, en train de l’enlever. Une seconde plus tard, j’ai juste vu une grosse bousculade et plus de t-shirt NIN”.
Peut être parce qu’ils le voulait tous…
“On a du vendre quelquechose comme 8 t-shirt ce soir là. 8 sur 65000 personnes, c’est pas un mauvais taux. Ca me fait aussi prendre conscience que je ne suis pas en train d’essayer de tout faire pour tout le monde”.

Mais est-ce que Nine Inch Nails n’est pas en train de devenir davantage pour davantage de monde ?
“Ouais, et pour beaucoup de nouveaux fans, c’est juste que je ne me sens pas d’affinités avec eux. Et les gens que tu rencontres aux concerts tendent à être ignorant à ton propos. Chaque jour, n’importe ou, tu rencontres quelqu’un qui te sort un truc du genre: “Mec, je vois de quoi tu veux parler. Sur Down in it, tu parles de prendre de l’acide mec, c’est exactement ce que je ressens !” Et là, tu te dis, qu’est-ce que je suis en train de faire ? Mais tu réalises que ces gens là sont juste dans leur monde à eux”.
“La seule chose que je trouve décourageante dans tout ça est que je sais quelle direction le groupe est en train de prendre et je sais combien cela sera beaucoup plus dur. Quand j’ai finit Pretty Hate Machine, je pensait que c’était un bon petit disque sur le moment. Je le re-écoute maintenant et il me semble vraiment “léger”, Vraiment stérile. J’ai interprété les chansons des millions de fois sur scène et si je faisais ce disque aujourd’hui, il sonnerait probablement très différemment. Mais ce n’est pas le cas, et je veux juste mettre le derrière moi. Au jour d’aujourd’hui, je vois beaucoup de nos fans les plus récents attachés à une facette de NIN qui n’existe désormais plus”.

Quelqu’un ma soumit la théorie voulant que le phénomène autour de NIN venait des fans de Depeche Mode cherchant quelquechose de plus dur. Reznor n’a que faire de cette théorie, qui vaut ce qu’elle vaut, mais il semble quelque peu idéaliste en ce qui concerne les racines de son groupe.
“J’aimerais penser que si tu prenais un groupe de mes fans au hasard et que tu leur demandais pourquoi ils aiment ma musique, et que tu fasses de même avec kid Row, j’aimerais penser que mes fans aient beaucoup plus d’intégrité”.
Mais en quoi “l’intégrité” a à voir avec le fait d’apprécier un groupe. Que ce soit Color ME Badd ou Slayer, sûrement qu’on les aimes simplement car on les aimes, quelque-soit les raisons.
“Je voudrais plutôt que ces personnes aiment Nine Inch Nails du fait qu’ils puissent y trouver une certaine “connexion”. “J’aime vraiment cette chanson” plutôt que “tu es trop beau” ou “ses cheveux sont si jolis”, Je pensais à ça quand je regardais le public de Guns’n Roses. C’était comme… le plus petit dénominateur commun. Tous les branleurs du lycée étaient à ce concert. Avec leur t-shirt Van Halen 1979 Tour, tu vois le genre ? Ce n’est pas contre Guns’n Roses que je dis ça mais toute cette masse de gens… j’ai tendance à penser que leur esprit est si fermé”.
Mais au fur et à mesure que Nine Inch Nails devient de plus en plus populaire, vous vous déplacez vers le mainstream, cela pourrait attirer certains de ces mêmes adolescents ?
“J’étais l’un d’entre eux à une époque. Je connais cette mentalité. Je suis certain que beaucoup de gens aiment NIN car ça peut sembler être la petite mode cool dans laquelle il faut être. Probablement que si tu es issus de banlieue, Nine Inch Nails ou toute cette vague de musique électronique doit être le truc à aimer, et c’est pas bien méchant. Ce n’est pas du putain de hardcore. C’est suffisement accessible”.

Plus tard dans la soirée, assis dans l’un des rares bars calmes du quartier français que l’on peut trouver un samedi soir, Trent et moi discutons de notre amour mutuel pour Queen [“j’étais plus affecté par la mort de Freddy Mercury que par celle de Jhon Lennon”, dit Reznor], de son nouveau pote Rick Rubin, du fait indiscutable que les chiens sont plus cools que les chats et des malheurs de NIN avec sa maison de disque. Il pourrait y avoir un nouveau disque de NIN pour l’automne, mais bon, les relations avec TVT Records tendent à minimiser ces propos. Pas étonnant quand on sait que Trent affirme que, lorsqu’il leur donna Pretty Hate Machine, il du attendre 2 semaines avant que la maison de disque lui dise que le disque était “un échec complet”.

A mesure que je deviens plus sage, ou au moins moins saoul [eh, c’est lui qui payait], je réalise que trent est un amour d’ex-rocker de Cleaveland qui finit avec un disque qui cartonne et tout un tas d’analyses critiques non désirées sur sa place dans le spectre de la musique industrielle. Ha ha, trop mauvais pour lui. Et, en y réfléchissant un peu plus, c’était exactement pourquoi il était l’homme idéal pour devenir le porte parole de la révolution “industriel”: sa répugnance à faire les choses donne du crédit à ses observations. Venu à cette brillante conclusion, Trent et moi-même retournons à sa voiture. Sur le chemin, nous décidons d’escalader une palissade et je déchire complètement mon nouveau jeans. Ha ha, trop mauvais pour moi.


traduit de l'anglais et retranscrit par adx pour alteration 2.0