Concerts Fr

Live in Belfort 2005
Les eurockeenes

Tickets:

Photos:

Gerald

Reviews:

Trent Reznor a attaqué un set très nerveux en enquillant sans coup férir les morceaux les plus costauds issus de Pretty Hate Machine à With Teeth. La performance, sèche, au taquet sera très efficace, bénéficiant de lights magnifiques, d'une formation 2005 efficace (dont Jeordie White de A Perfect circle, aka Twiggy Ramirez chez le père Manson) et de l'adhésion très large du public. Le concert, dans un deuxième temps se concentrera sur les morceaux plus calmes ou intimistes, et se conclura avec Hurt.

Mh/e-Zic

Y'a pas à dire, ils sont carrés. Concert réussi. Mieux, spectacle réussi : son, visuel, attitude scénique, jusqu'aux tenues vestimentaires, le noir est de rigueur. Trois premiers titres impressionnants par leur puissance sonore et visuelle. L'univers de NIN est clair et bien défini dès le début. Les jeux de lumière accompagnent parfaitement toutes les ambiances créées par les différents morceaux. Le guitariste, Aaron North, est extraordinaire. Il saute, tourne, et s'envole littéralement sur cette grande scène des Eurocks. Le chanteur, Trent Reznor, assure le show comme il le fait depuis des années. J'aurais aimé que tout le concert ressemble aux trois premiers titres. Seule remarque négative : les sons du clavier sont souvent selon moi un peu trop naïfs. Sinon : parfait. Merci NIN !

Ced/e-Zic

Nous voici donc revenus de Belfort Memo et moi, les shoes crasseuses, 12 heures de trajet dans la tronche mais du NIN plein les oreilles et plein les yeux.
La prestation du groupe était mémorable, bien supérieure à mon sens à celle de leur précédent passage à Belfort (mais ce n' est que mon humble avis), car plus nuancée et plus variée.
Par contre, toujours la même hargne et le même plaisir de jouer en festival : Trent était branché sur 10.000 volts hier soir.
Pour le coup, la setlist avait moins une gueule de festival justement, avec de singles pas nécessairement rentre-dedans (retour en force de qqs titres  phares de 'The Fragile'), même si les incontournables 'st*fuckers' et 'Gave up' sont tombés comme des massues et que 'Burn' était encore de sortie (ouaiiiii !); les choix de morceaux et des enchaînements étaient en tout cas moins évidents ('Beside you in time' +'The Frail' en diptyque d' intro, le morceau 'With teeth' et son superbe break piano/voix); cela ressemblait plus à ce que l' on aurait pu attendre de leur prestation au zénith.
Amandine et Jerry ont du te compter leur exploit; la gruge pour passer les barrières VIP et leur rencontre mythique de 30 sec. avec le maître Reznor ... Arf ! Titia et moi étions un peu deg' de ne pas être à leurs côtés à ce moment précis, trop occupés à assister à d' autres performances sur d' autres scènes.
Enfin, on a eu notre récompense nous aussi, puisqu' on a réussi à chopper un médiator utilisé par Trent !!!
Avec celui de Jordie récupéré lors du show au zénith, voilà qui enrichit bien notre collec'.
Sinon, anecdote pas très glorieuse, Memo s' est pris un méchant slammeur sur le cou durant la prestation des Queens Of the Stones Ages, et s' est fait éclater le nez sur la barrière.
Rien de grave je te rassure ... Mais ceci explique le vilain pansement qu' elle arbore sur les photos souvenirs.

Olivier & Memo

enfin remis de Belfort, je prend le clavier pour vous décrire, peu ou prou, l'extase d'avoir pu assister à cette extraordinaire performance. Autant Paris a pu être un show léché, technique (bien que le son laisse franchement à désirer), un peu sans âme, avec un Trent peu mobile, un Jeordie amorphe, le tout vaguement emmené par un Aaron tentant désespérément d'insuffler un peu de vie à cette scène surchauffée, autant Belfort réunissait toutes les conditions pour un barrage sonore extatique : température clémente, public surchauffé par KS (cirque musical broque ?) et TQOTSA (défonce à tous les étages, slam a toutes les sauces (hello Memo ;-)), Trent planqué en coulisses pour mater la prestation de ses futurs ouvreurs (que de mamours à mme Trent, soit-dit en passant ...), bref le décors ainsi planté laisse augurer une jolie claque au programme. Arrive l'heure fatidique, dusk se meurt doucement, quand naissent qq notes de Beside you in time. A peine le temps de réagir que Trent apparaît enveloppé d'un drap de lumière bleue, et prend calmement possession des eurockeennes avec The frail. Une douce montée avec The Wretched pour arriver aux premiers coups de massue, Wish puis MOTP, électrisant la foule (mes cotes en portent encore les traces de la barrières ;-). le milieu du set se passe pour moi comme dans un rêve, perdu dans ma "communion" avec NIN, placé plein centre 1er rang, balayé par SICNH, dévasté Terrible lie/Burn... Arrive le temps de Hurt et Gave up, les 2 titres avec lequel j'ai un réel feeling, histoire de finir de piétiner ma dépouille; Voir Trent en larme et en difficulté sur Hurt après avoir ouvert les yeux sur les milliers d'entre nous qui entonnions les paroles en cour, cela n'a pas de prix. Fin? nope, pas avant un Starfuckers et HLAH qui m'empêcheront de sombrer définitivement dans cet abîme creusé par cette interrogation : 6 ans à attendre?

Pour finir, ne pouvant décemment assister au show des Chemical B, amdbl et votre serviteur décidons de nous écarter de la foule, et de nous diriger vers le passage backstage, histoire de grappiller qq images de Dieu ;-).
Profitant sans vergogne d'un moment de débâcle sur un des accès de secours, nous voici près de la sortie de l'arrière scène. Après pls longues minutes, nous croisons un Aaron pressé, mais qu gentiment nous signe notre billet, à défaut d'engager la conversation. Le décors est posé, ils sont pressés (départ pour Werchter le soir même), ça va être chaud pour Trent. Encore 15 mn d'attente pour le voir enfin se profiler au loin, et venir vers nous. Tel
2 rapaces, nous fondons sur le couple enlacé (sa girlfriend est superbe, et particulièrement gentille, nous rassurant sur notre coté pain in the ass, pendant les qq instants volés) Trent nous demande, d'un air qui ne laisse aucune équivoque sur sa courte disponibilité, ce que nous voulons. Pris de cours, nous ne demandons qu'un autographe, bredouillant qq remerciements pour les shows, avant de le voir s'entretenir avec 2 journalistes indépendants pendant qq minutes. Nous le recroisons qq 20 mn plus tard, mais n'osons plus l'aborder, de crainte de briser le charme par un refus brutal (bien que motivé vu le timing)

Au final, le meilleurs de mes 3 concerts de NIN, et plein d'étoiles dans la tête !!!
Jery


Playlist:
0. beside you in time (parts of it as an intro)
1. the frail
2. the wretched
3. wish
4. march of the pigs
5. the line begins to blur
6. something i can never have
7. the hand that feeds
8. with teeth
9. burn
10. terrible lie
11. closer
12. reptile
13. gave up
14. the big come down
15. hurt
16. starfuckers, inc.
17. head like a hole